LA VIE CA DURE LE TEMPS DE REGARDER QUELQUES MUSIQUES, CERTAINES VIEILLISSENT MAL, D'AUTRES NON, NOUS SUREMENT.
Cet endroit est une parenthèse, un sas de décompression.
Ici tout le monde peut répondre à tout le monde, les sujets peuvent dévier pour prendre de nouvelles routes, il n'y a nicarte ni GPS. Moi je m'en fiche, tant qu'il y a de la musique je conduis.
SYD BARRET and the Pink Floyd...(And LSD devrais je ajouter).
1966. Sioran a 18 ans. Il revient de Londres. Il ne m'intéresse qu'à la musique anglo-saxonne, aux fringues et aux filles... Il ne manque pour rien au monde "Chapeau melon et bottes de cuir" en noir et blanc...Il est amoureux de Diana Rigg...
Pour nous envoyer une photo + une date + une anecdote en rapport avec la photo et la date, c'est toujours pareil : Chez Fishturn ou chez Boro, par mail.
Tain, j'ai toujours adoré ce morceau. Toujours adoré ce clip. Mince quoi regarde le clip.
Hein ? Non ? Quand même quoi. Qu'est ce que je disais déja ? Ah oui 1968 Bien qu'il sois né en France, il a passé les trois premières années de sa vie en Espagne chez ses grands-parents. A l’âge de six mois, les médecins lui diagnostiquèrent une maladie soi-disant "incurable". Ils avaient donc conseillé aux parents del’envoyer en Andalousie. Ouais drôle de remède. Devaient être dans le même genre que mon medecin à moi qui me laisse lui débiter mon diagnostic et faire ma liste de medocs moi même. Bref, c'est pas moi le sujet (ah bon ?...dommage) donc à contre cœur, les parents s’exécutèrent. Et effectivement, cette région du Sud de l’Europe, chaude, fût très bénéfique pour la santé du petit In-Quiétude.
C'était dans la ville natale de ses parents, Cortes de la frontera, un typique village blanc andalou. A cette époque, les communications n’étaient pas celles d’aujourd’hui : pas de téléphone dans chaque maison, pas d’Internet, pas de Web Cam… Il n’y avait qu’une seule ligne téléphonique! Aussi, on devait la réserver des jours à l’avance. Sa grand-mère eu donc l’idée d’envoyer tous les deux mois une photo du rejeton afin que ses parents puissent contempler l’évolution de leur bambin.
C'est la seule photo qui ai survecus à de multiples déménagements.
C'est cool, In-quiétude est toujours vivant. Moins cool, Jimmy lui il est complétement mort.
Pour nous envoyer une photo + une date + une anecdote en rapport avec la photo et la date, c'est toujours par là : fishturn724@yahoo.fr (J'adore répéter toujours la même chose).
Eté 1979, le jeune Cédric a 5 ans et déjà toise, hilare, son monde avec sa folle tignasse rouge. Avec toute la fierté engoncée d'un fils de déraciné. Ce qui lui vaudra à l'école le surnom de "Beau drillard" (un "drillard" en patois de Loire Atlantique, c'est un "p'tit rouquemoute qui sourit" ... Cédric vous expliquerait ça mieux que moi ...)
A cette époque-là il rêve encore de devenir médecin le bougre ! Avant de bifurquer au détour d'un bouquin de sociologie militante. Pourtant 28 ans plus tard, il nous renverra tous au bon vieux tube d'aspirine en sortant des propositions du genre "autorité rationnelle légitime rassurante" tiré Bourdieu-d'on-ne-sait-où !
S'en fout l'impétrant ! Il s'est trouvé une autre maladie à traiter. Un truc pandémique qui gangrène la planète entière ( mégalo avec ça le sale gosse !) :
Le court-termisme (démerdez-vous pour trouver une définition tiens !)...
Et ça va durer encore longtemps ! !
Faut dire qu'avec comme patrimoine musical cet année-là, "Problem Child" d'ACDC, il eût été difficile d'en tirer autre chose du jeune Cédric :
Alors oui je sais "Empire Burlesque" pour les puristes c'est loin d'être du grand Dylan. Sauf que moi cet album je l'ai fait tourner en boucle jusqu'a plus soif. J'assume si l'on me tire dessus dessous pour ça.
Bang! Bang !
Octobre 1985, A une semaine de la date butoir. 16 ans, penchée sur une vieille Coronomatic qui faisait un bruit à faire gueuler le premier roman. Une veuve russe frappait sur les murs chaque fois qu'elle partais la mitraillette !
Bang ! Bang!
Quand elle a posté les cent quelques feuilles, qu'elle avait commis la nina, une gourance pas possible...omis de paginer. Dans l'enveloppe. "Du Jus d'Orange dans sa tête" est arrivé pour le concours tout éparpillé, avec la fin morcelée en plein coeur de l'histoire.
Bon inutile de dire qu'elle n'a pas gagné celui ci là. Elle n'aura reçu qu'une brève missive très impersonnelle du genre :
Monsieur, Madame, Mademoiselle... Merci de votre participation.
Waw la minette ! C'est tout ce que j'ai trouvé d'intelligent à dire moi quand j'ai pris la photo en plein dans mon mail.
Pour nous envoyer une date + une photo + une anecdote (en rapport avec la date de la photo) c'est par là : fishturn724@yahoo.fr
Boro T'avais oublié de lancer le générique :-)! A vous Boronali, à vous les Studio ![ Fish. ] :
1977
Le roi des interviewers internetiens, notre journaliste chroniqueur favori, le bien nommé Mandor fait montre dans ces articles d'un aisance maîtrisée et d'un professionalisme décontracté.
Comment fait-il pour briller avec tant de facilité ?
C'est simple, un entraînement de champion depuis son plus jeune âge comme l'atteste cette photo de 1977 où il enregistrait déjà les émissions de Maritie et Gilbert Carpentier pour en disséquer les arcanes les plus profondes. Son abnégation et sa concentration sont telles qu'il en oublie même de dîner (en même temps, une endive braisée au jambon ...) !
N'est-il pas touchant ce charmant bambin qui, émerveillé par les fééries cathodiques s'imaginait déjà passant la grande porte dorée du paradis des paillettes et du strass pour y cotoyer les stars ?
Eux, ne sont pas passés chez les Carpentier, mais en 1977, ils chantaient cette chanson :
Être invité à poster sur un blog aussi prestigieux est un moment tant émouvant qu'honorifique et vous ne seriez pas surpris de voir que moi-même, votre humble serviteur boronali tape sur son clavier avec moult tremblement de crainte et de respect envers le majestueux maître de cérémonie, Sir Damon Fishturn ...
C'est compliqué de co-bloguer chez un autre. Il faut savoir reprendre à son compte l'esprit et la lettre imprimés par le créateur dudit blog. S'élever sans ostentation à son niveau tout en maintenant l'adéquation du propos et une véritable continuité dans la progression narrative.
C'est très précisément ce que je vais m'employer à ne pas faire avec ce post (on est un fouteur de merde patenté ou on ne l'est pas, c'est ainsi !) Et tant pis si on finit dans le fossé ! !
Page Sport :
1973, le championnat du monde de Formule 1 en plastique extrudé équipé de pédales bat son plein. La lutte est âpre entre les prétendants au titre et boronali qui compte parmi le peloton de tête n'est pas décidé à laisser sa part aux chiens. On le voit sur la photo se préparer avec tact et sérénité au départ de la course de Montceau-les-mines ou Saint Amand Montrond peu importe ...
C'est au 36ème tour que survint l'accident : la tortue domestique que boronali avait amoureusement prénommée "P" traversa la piste avec vélocité. Dans un effort insensé pour contourner l'animal et lui éviter une mort atroce, boronali perdit le contrôle de son bolide et fit plusieurs tonneaux. Miraculeusement, il fut quitte pour 3 points de suture sur le sourcil droit.
2 ans plus tard, il tenta de battre le record du monde de vol plané en tong (discipline depuis lors retirée des Jeux Olympiques) ce qui lui vaudra une autre belle balafre, mais c'est une autre histoire ...
En 1973, tout le monde sifflait ce tube planétaire qui, finalement, me va comme un gant :
Carly Simon - "You're so vain" (et oui, je suis toujours persuadé que "this song is about me !")
